Du bleu, du bleu, du bleu!
depuis mon poste d’*observation* favori
je jubile du va et vient incessant
de ces infatigables gourmandes
qu’on ne présente plus
car elles envahissent mes pages!
et c’est derrière cette baie
que je traque tout ce qui vole
tel un miroir aux alouettes
qui devient parfois piège mortel
tant l’illusion est parfaite…….mais c’est une autre histoire….

la demoiselle ‘bleue’ auréolée dans toute sa gloire…..
De circonstance……
il existe des lieux
à l’écart du flux
là où la forêt
révèle ses secrets
et l’on apprend ici (lien avec d’anciennes cartes postales du lieu) notamment:
Extrait du * FIGARO * N° 17 DU 17 janvier 1834 :
*.*.*.*.*…… Sur le coteau pierreux de Sainte-Anne, à Cunfin, village adossé aux forêts de Clairvaux, est un chêne vénéré qui compte aujourd’hui 762 ans d’existence, ou 50 générations d’homme, selon les Annales ecclésiastiques de Langres. Ainsi il a été planté en l’année 1070, sous la première race des comtes de Champagne, 30 ans environ avant l’époque de la première croisade, 4 ans ou à peu près depuis la bataille d’Hastings et la conquête de l’Angleterre par Guillaume et les Normands. Cet arbre a donc pu voir sous son ombrage, Pierre l’Ermite revenant de la Palestine ; il a pu abriter dans le siècle suivant le fondateur de Clairvaux, Saint-Bernard. Ce chêne a 33 pieds de hauteur sous branches ; il porte au collet de la racine 22 pieds de circonférence ; sa cime touffue, mais peu étalée, lui donne de loin l’apparence d’un palmier ; sa tige est creuse et ne se soutient presque plus que par l’écorce ; les vieillards les plus âgés ne se souviennent pas de l’avoir vu dans un état différent de celui où il est aujourd’hui. Au commencement du siècle, il paraissait près de mourir ; cependant il a reverdi, il a poussé de nouvelles feuilles, et dans l’année 1833, il a encore donné des fruits. Au milieu du siècle dernier, on creusa une niche dans la partie supérieure de cet arbre ; on y plaça une image de Sainte-Anne, dont la chapelle, maintenant ruinée, se distingue encore dans le voisinage. Presque tous les passants enlèvent à ce chêne quelques morceaux de son écorce ; ils conservent comme un talisman ces frêles reliques végétales. ……*.*.*.*.*
couleurs d’automne
pour vivre
le renouveau pascal
comme un pont entre les saisons
et une proposition
entre les croyances……
La serveuse…….
tout commence dans le flou
comme chez caroline
dans le silence aussi
des gestes précis
qui ne semblent
intéresser personne
jusqu’à ce qu’elle s’approche
et que nous lui disions
notre admiration
pour son efficacité
sa beauté
elle nous a souri
mais semblait ailleurs
hors du temps, de ce lieu
de ce monde…..
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